The tought of you is driving me wild (ft. Eys Kurski)

Age : 27

The tought of you is

driving me wild

Eys Kurski | Megara Pheodi

-----------------------------------------------

Une heure de flottement entre deux périodes : tandis que les autres élèves se ruent à la bibliothèque, j'en profite pour sortir m'aérer dans l'énorme cour qui entour les bâtiments de l'école. Le plus loin possible du monde sera le mieux ! Je déambule entre les cerisiers en fleur (tellement cliché !) jusqu'au banc le plus éloigné du parc mais je peste en voyant qu'il est pris. Je m'approche, il y a quatre-vingt-dix pour-cents de chance qu'il soit occupé par un Uke que je pourrai renvoyer sans même prendre la peine de lui adresser la parole. Pourtant, ce que je vois en arrivant à côté est encore plus intéressant : Eys Kurski, la seule élève de l'école à atteindre mon niveau. Je ne connais pas grand chose d'elle à part le numéro de sa chambre, son rang et sa réputation de briseuse de cœurs. Je sens que nous allons bien nous entendre !

Je m'installe donc nonchalamment sur le banc attirant, à côté de cette fille attirante (ndlr : fallait que je case cette phrase xD) sans rien dire. Je ne compte pas lui adresser la parole avant qu'elle ne le fasse. La laisser s'interroger, me regarder, me sonder comme je suis en train de le faire pour elle en ce moment... De toute façon, elle tombera en quelques secondes, comme tous les autres ! Sans la regarder donc, je croise les jambes, jette mes cheveux en arrière qui cachaient un peu trop mon décolleté et sors enfin mon portable. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurais sorti mon précieux carnet de chansons : je suis en train d'en écrire une nouvelle, Τιπότα δε μας σταμάτα (« rien n'est entre nous maintenant »), dans laquelle j'explore la force du sentiment amoureux. Je ne l'ai jamais ressenti et d'un point de vue purement pratique, je le trouve stupide et inutile mais lorsque nous parlons littérature, il commence à prendre un sens beaucoup plus fascinant... Je disais donc que je pourrais prendre mon carnet et continuer cette chanson mais avoir quelqu'un à côté de moi m'empêche de réfléchir ! Je devrais peut-être quitter ce banc d'ailleurs... mais une part de moi, poussée par la curiosité, m'incitait à rester là. C'est la première fois que nous nous retrouvons seules toutes les deux, je me demande quelle tournure va prendre cette scène... ! Je suis donc assise là, sur ce banc, mon téléphone à la main et Eys Kurski à mes côtés, attendant patiemment qu'elle démarre une conversation.

Le silence s'installe alors sur nos épaules comme un léger drap nous isolant du monde extérieur... J'esquisse un sourire à cette pensée. Moi, sous un drap avec Eys... explosif ! J'imagine nos deux corps s'enlacer, se réchauffer l'un contre l'autre... nos lèvres se chercheraient, s'exploreraient, nos langues danseraient, mes mains descendraient le long de ses courbes faussement masculines vers un plaisir qu'elle n'a, j'en suis sûre, jamais ressenti avant... oui, ce serait explosif !

3em RP

Exterieur

The tought
of you is
driving me wild

ft. Megara P.

Eys, sur son banc attirant
se trouve à partager ce dernier avec une Seme bien connue en ces lieux.

Je me demande parfois pourquoi même le plus silencieux des instants n'est pour moi qu'un brouhaha incessant, emplit des pas, des respirations et des paroles éloignées des êtres qui m'entourent. Sur ce banc, je vois tout, comme un panorama de toutes les choses, même les plus insignifiantes, qui se disent être en vie. Ils me fatiguent, tous, avec leur présence, même discrète. Je m'étais pourtant éloignée le plus possible des lieux de vie habituel, à croire que chaque voix, que chaque souffle était en proie à arriver à mes oreilles. Je sens comme une silhouette s'approcher. Ne me dites pas qu'en plus d'exister, ces multiples petits organismes dits vivants vont commencer à se déplacer à proximité. Je sens que celui ci se pose, étalant sa forme approximative, à côté de moi, sur le banc que j'avais pris la peine de dénicher, sans la moindre once de vie posée dessus. Je ne jette pas même un regard. Il n'était cependant pas question que je déserte ce lieu, désormais imprégné de mon existence.
Une odeur arrive alors à moi. Une odeur provocante, sensuelle, dévastatrice. L'odeur de ces femmes fatales qui ont, jusqu'aux racines, la chaleur de leurs envies insatiables. Je ne vois qu'une personne pouvant correspondre à une telle description : Megara Pheodi. Je n'ai pu la voir que de très loin, ses longs cheveux obscures rendant impossible une vision d'elle plus approfondie. Je la connais de par ses actes déroutants, et ses mots d'une prétention folle, du moins de ce que j'entend dire d'elle un peu partout. Elle reste cependant une femme séduisante, c'est dans toutes les bouches. Une jolie fille est toujours une opportunité, pour moi, d'apprendre peut être, à ressentir quelque chose, n'importe quoi. Et de ce que je sais, cette dernière est du même rang que moi. Apprivoiser une Sadistic Seme, rien que pour le défi, je m'y risquerais bien. Mais je ne veux pas non plus lui accorder trop de temps, on parle suffisamment d'elle comme ça, mon monde ne va pas se focaliser sur ses passions égocentriques. Puis, Seme ou pas, je pense finir par la faire pleurer, exactement de la même puissance que toutes les autres. Avant cette phase, il est fort probable que bien des personnes s'interrogent sur la relation qui peut bien nous lier, deux Sadistic Seme ensemble, il n'y a rien de plus effrayant pour les rangs inférieurs, j'imagine. D'ailleurs, la remettre à sa place de temps en temps doit être un plaisir incommensurable, qui pourrait m'être possible, étant égale à elle.
Je sens son regard éviter de se poser sur moi, la situation est alors particulière, comme un silence qu'elle aurait instauré, une envie d'être là sans avoir pour autant à faire quelconque démarche pour transférer ce qu'elle peut avoir en tête en une réalité palpable. Je vais m'amuser un peu avec elle, pour la peine. Sans un mot, je me lève alors, puis me pose devant elle, pour me baisser ensuite, étant à la bonne hauteur pour l'accrocher, et imposer mon regard au sien, qu'elle pose faussement sur son téléphone. On ne décide pas de partager mon banc en s'en sortant si facilement.

Age : 27

The tought of you is

driving me wild

Eys Kurski | Megara Pheodi

-----------------------------------------------

Visiblement, je dois l'avoir dérangé. Pauvre chérie ! Je reste impassible lorsqu'elle se plante devant moi. Je sens ses yeux posés sur moi. Elle aimerait que je lève la tête, que je me perde dans ses iris aux couleurs des plus incroyables lagons. Elle aimerait pouvoir ainsi me déstabiliser. Cours toujours Kurski... Méduse n'a aucun pouvoir sur Aphrodite... ! J'avais décidé de l'ignorer jusqu'à ce qu'elle me parle mais finalement, entrer dans son jeu me semble plus amusant. Je souffle en rangeant mon portable puis pose mon coude sur mon genoux et mon menton sur mon poing refermé. Je plante mon regard sombre dans le sien si clair en esquissant un léger sourire rieur, prétentieux. Je ne sais combien de temps nous sommes restées là, enfermées dans notre duel visuel et sans but puisque nous savions toutes deux qu'aucune ne lâcherait. Au bout d'un certain temps donc, je lâche un rire et passe doucement ma langue sur mes lèvres avant de briser ce silence ridiculement long.

« Vous aurais-je dérangé dans votre sieste Mademoiselle Kurski ? »

Même après avoir parlé, je garde la même attitude irritante. Il paraît qu'elle est encore plus dur que moi en ce qui concerne l'empathie et toutes ses choses idiotes tournant autour des sentiments humains. Si c'est effectivement le cas, tirer sur ce fil peut s'avérer délicieusement amusant ! Surtout que si je comprends bien les rumeurs planant autour de cette fille, (parce que oui, démontons-en une de suite : Eys est bien une fille) elle n'apprécie même pas les sensations que peut nous procurer un être humain... quelles satisfactions pourrait-elle alors trouver chez autrui ? Je trouve bien un sadique plaisir dans leur souffrance mais n'avoir que cela doit être ennuyant à la longue... mais ne t'inquiète pas chérie... lorsque je t'aurai, je saurai te faire découvrir tout ce que tu attends, les plaisirs humains, les plus douces sensations.... je saurai te montrer tout ce que tu n'as jamais vu et ce que tu refuses peut-être même de voir... je sais qu'il y a un cœur sous cette fine poitrine qui n'espère plus de battre depuis longtemps... je vais te faire connaître la torride chaleur dont tu rêves et à cet instant, tu seras accro, comme tous les autres... parce que contrairement à ce que tu crois Méduse, tu n'es rien de plus que le jouet des puissants...

3em RP

Exterieur

The tought
of you is
driving me wild

ft. Megara P.

La douce bataille
des Sadistics Seme.

Un long silence nous plonge alors dans le regard l'une de l'autre, comme si le jeu était de ne pas détourner le regard, de ne pas lâcher de soupir, ou encore de mot. Nous sommes comme sous l'emprise, non pas de celle qui nous fait face, mais de nôtre fierté, celle qui nous empêche de mettre fin à ce stupide instant, bien trop long à mon goût. Finalement, son souffle s'élève, ses lèvres s'entrouvrent, pour laisser place, avec l'air le plus hautain du monde, à un :

« Vous aurais-je dérangé dans votre sieste Mademoiselle Kurski ? »

Perdu. Je suis victorieuse de cette minable bataille de regards. Et quelle triste victoire, quand un tel ton vous arrache à la tranquillité. Je me relève alors, comme ennuyée par ce premier contact. Elle connaît mon nom, d'ailleurs. Je ne me pensais pas déjà définissable au sain de cet établissement. Je ne cours pourtant pas après les lieux débordants de monde, les gens formants comme des nuées vrombissantes, et gênantes à la vue.

- Je pense pouvoir survivre quelques minutes aux côtés d'une Seme du même rang.

Mon regard se détache finalement, puis mon corps se dépose à côté d'elle, comme affirmant une présence quelque peu désinvolte. Je me demande ce qu'elle veut réellement. Me tester peut être ? Serais je une adversaire, ou quelque chose comme ça, pour elle ? Si son but est de me faire vaciller d'un regard emprisonnant, et d'empoisonner mon âme pour qu'elle tente désespérément de s'accrocher à la sienne, c'est peine perdue. Elle a beau être très jolie, selon les critères, je ne pense pas qu'elle puisse accrocher un cœur vide. Elle me jauge pour mieux m'écraser, puis sourit comme si ses pensées allaient, à coup sûr, se réaliser dans les semaines à venir, de ce que je crois. Ou alors, elle est effrayée à l'idée que je puisse lui échapper contrairement aux autres ? Je ne sais véritablement pas qui elle est, mais quelque chose me dit qu'elle me le montrera bien d'elle même.

- Tu voulais me dire quelque chose ? Ou vérifier que mon nom qualifiait bien un être palpable ?

Je lui lance un léger sourire, comme pour lever le drapeau blanc. Ou pour le baisser. Elle est quand même étonnante, je garde en tête mon envie de l'attraper à mon tour. Oui, un plaisir incommensurable.

Age : 27

The tought of you is

driving me wild

Eys Kurski | Megara Pheodi

-----------------------------------------------

Elle ne me répond pas tout de suite... intéressant. Elle se lève plutôt, me regardant de haut avec ses yeux bleus, perçants.

« Je pense pouvoir survivre quelques minutes aux côtés d'une Seme du même rang. »

Je lâche un rire sans la quitter des yeux. Je ne comptais pas te tuer chérie... Elle reprend finalement sa place sur le banc, à côté de moi comme si elle voulait simplement lancer une conversation, comme si nous étions des personnes... normales. Mais nous sommes loin d'être « normales »... chacune à notre manière, nous sortons du lot, on nous remarque, nos noms sont sur toutes les lèvres... les personnes normales passent inaperçues dans la cohue des conversations communes. Elles ne sont pas enviées, admirées... Elles ne sont pas désirées comme nous le sommes...

Nous sommes celles qui éveillent les pires péchés chez les personnes normales...

Alors s'asseoir et démarrer une conversation basique ne me semble pas approprié pour nous. Je pourrais lui lancer une pique, ou ce à quoi je pensais quelques secondes plus tôt sur le fait que je ne suis pas venue pour la tuer. D'ailleurs, elle se sens visiblement un peu trop importante...

« Ni l'un ni l'autre chérie, je voulais juste être au calme, loin de l'horripilante foule d'humains que renferme cette école... » Je me tais quelques instant avant de reprendre. « Je suis donc venue jusqu'ici mais malheureusement... » je tourne la tête vers elle et affiche un sourire hypocrite. « Quelqu'un était déjà là... ! »

Je lui laisse un temps pour digérer mon comportement et continue.

« Mais comme tu m'as l'air peu encombrante je me contente de cette situation. »