"There is nothing a woman can't do in heels."

La liberté ou la mort
Iris Reed
Qui suis-je ? Salut toi, moi c'est Iris Reed et il y a 25 ans j'ai embelli le monde en arrivant à Koumintri (entre Corinthe et Athènes), le 31 octobre 1991. Je suis mariée et ce jusqu'à ce que la mort nous sépare et si tu veux tout savoir, je suis la patronne du café, je ne travaille donc pas à l’école. Petite anecdote : il paraît que je ressemble à Eremaude Toubia. Et je fais partie du rang seme
Faisons une présentation digne de ce nom. Aux premiers abords, elle peut paraître relativement secrète, ne parlant que très peu d'elle, ce qui n'aide en rien la communication puisqu'elle garde toujours un masque impassible sur son visage : aucun sentiment, aucun problème. Quand enfin, on réussi à percer sa carapace, elle est joyeuse, toujours prête à aider et protéger ceux qu’elle aime. Elle tient beaucoup aux valeurs familiales si bien que Ian passera toujours en premier pour elle, peu importe ce qui arrive. Elle est rêveuse, son deuxième amour est son pays d’origine. Amour de la famille et amour de la patrie jusqu’au bout. Au Japon, vous la verrez souvent d’humeur mélancolique, vivant beaucoup trop loin selon elle de ses racines… Iris... messagère de la plus dangereuse des divinités. Voyageant par arc-en-ciel, elle paraît inoffensive et sage aux premiers abords et pourtant, c'est grâce à elle que sa maîtresse, Héra, parvient à ses fins dans ses funestes projets. Souvent, nous pensons que la reine des dieux travaille seule contre les agissements de son mari mais pensez-vous réellement que cette affirmation soit vraie ? Détrompez-vous messieurs, dames. Sans Iris, Héra n'est rien. Sans Iris, beaucoup ne seraient rien. Le 31 octobre 1991, alors que la nuit recouvrait les toits de Koumintri, en Centre Grèce, les patients de la maternité entendirent le cri d'un nouveau-né aux yeux noirs : Iris, fille des très influents Nikoleta et Daphnis Kathalos. Dès toute petite, elle se passionna pour la musique, le piano surtout, l'écriture et la mythologie. Elle rêvait souvent d'autres réalités, d'autres mondes. Elle se créait sa propre mythologie, peuplée de créatures inspirées d'Empousa, fille d'Hécate, déesse de la magie, qui buvait le sang des Mortels qui s'approchaient de sa grotte. Elle faisait de Remus et Romulus les véritables fils de Lupa, la mère-louve et relisait maintes et maintes fois, le Satiricon de Pétrone qui expliquait l'existence de « loups-garous ». Ses créatures n'avaient rien de réel, elle ne pouvait même pas mettre de nom dessus mais cela lui faisait passer le temps, quand elle ne jouait pas avec Loukanios, son frère ainé de deux ans. Elle l’adorait ! Ils avaient toujours été très proches tous les deux, Loukanios protégeant sa sœur des brimades auxquelles elle pouvait éventuellement être confrontée à l’école. Tous pensaient d’eux qu’ils étaient… « bizarres ». En effet, alors qu’Iris inventait les histoires les plus morbides, Loukanios les mettait en scène en s’attaquant aux petits animaux qui pouvaient avoir la malchance de tomber entre ses mains. Grâce à leur père, ils voyageaient aux quatre coins du pays. En effet, celui-ci travaillait au gouvernement depuis des années, œuvrant durement pour faire resplendir leur nation au niveau mondial. Daphnis Kathalos faisait parti de ces hommes là. Il faisait parti de ceux qui criaient haut et fort la devise helléniste ''Ελευθερία ή Θάνατος'', ''la Liberté ou la Mort'' sous les couleurs de leur fameux drapeau bleu et blanc. Les Kathalos vivaient heureux. Néanmoins, ses relations avec son frère commencèrent à se dégrader vers ses huit ans lorsque celui-ci soutint à leurs parents qu’Eleftheria, leur chatte, avait sauté toute seule de la fenêtre du dernier étage de leur grande propriété. Daphnis et Nikoleta crurent leur fils mais Iris avait repéré l’étincelle de satisfaction malsaine qui brillait dans son regard lorsqu'il annonça la triste nouvelle... petit à petit, les deux enfants s'éloignaient de plus en plus. Parallèlement, la jeune Iris ne s'attachait jamais aux autres. Ils venaient ? Bien. Ils partaient ? Tant pis. Ils ne savaient pas ce qu'ils rataient... ! Peut-être cela était-il dû à son goût pour la mythologie ou à son lieu de naissance, à mi-chemin entre Corinthe et Athènes. A mi-chemin entre Aphrodite, déesse de l'amour et de la beauté féminine, et Athéna, déesse de la stratégie guerrière et éternellement vierge. A partir de ses dix-huit ans, ses parents, très traditionnels, commencèrent à lui présenter des hommes. Ils étaient tous construits sur le même modèle... grands, forts, engagés politiquement, instruits mais d'une fadeur ! Pas une seule lueur de passion dans leurs yeux, pas un frisson lorsque leur voix chantaient les louanges d'Iris, pas un geste qui pourraient éveiller en elle le moindre sentiment ! Quel ennui ! Elle les refusa tous, un a un. Elle ne voulait pas d'un politique plat et sans intérêt, elle, elle voulait le grand amour ! Un matin, alors qu'elle cherchait ses parents, elle ouvrit la porte de leur chambre et trouva deux cors sans vie dans le lit conjugal. Le choc était tel qu'elle n'a fait que rejoindre Loukanios pour lui annoncer froidement « Papa et Maman sont morts ». Ils appelèrent la police et expliquèrent l'affaire dans le calme le plus total. Le commissaire décréta qu'il arriverait dans une quarantaine de minutes, le temps de rassembler son équipe. Laisser Iris seule avec Loukanios pendant ce laps de temps fut une grave erreur. Enivré par les sensations que lui procurèrent le double meurtre qu'il venait de commettre, il dénoua de lui-même le mystère : c'était lui, avide de pouvoir et d'argent, qui avait introduit le poison dans les assiettes de leurs parents la veille. Au départ, il ne prévoyait pas de mettre fin à la vie de sa sœur, il l'aimait trop pour cela. Mais cela faisait tellement de bien de tuer ! Alors il voulu réitérer l'expérience. Seulement, il baissa sa garde quelques secondes, juste le temps d'aller chercher « son plus beau couteau ». Iris en profita pour voler les cartes bancaires de ses parents et s'enfuit vers Athènes. Là, elle prit le premier avion pour New York. Vous pourriez penser qu'elle était effrayée, dévastée, en colère peut-être, contre son frère, contre le commissaire qui avait pris tout son temps mais rien de tout cela. Au fond d'elle, elle avait qu'un incident de ce genre allait finir par arriver. Il ne restait qu'à savoir qui d'elle ou de Loukanios allait craquer en premier. A New York, elle détruisit les cartes désormais vides de ses parents en espérant que ni la police grecque ni son frère ne puisse la retrouver. C'est ici, quelques longs mois plus tard, qu'elle rencontra Ian. Elle l'avait bousculé à Central Park et avait voulu s'éclipser après un rapide « pardon » mais il la retint. Elle se retourna vers lui et pour la première fois depuis bien longtemps, Iris Kathalos ressentait quelque chose. Du plus profond de son être, une chaude flamme d'un sentiment nouveau venait de s'allumer, à la seconde ou son regard croisa celui du psychologue. Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour comprendre qu'elle en était éperdument amoureuse et que jamais plus elle n'allait pouvoir s'éloigner de lui. C'était la première fois depuis sa fuite qu'elle s'attachait réellement à quelqu'un et devoir contenir ses sentiments lui était insupportable, c'est pourquoi, quelques années plus tard, elle lui avoua tout. Tout ce qu'elle ressentait depuis leur rencontre, lui contant chacune des sensations qui s'emparait de son être lorsqu'elle était avec lui. Elle s'attendait à un refus, connaissant son histoire, la souffrance qui le rongeait depuis la mort de sa femme. Mais il l'avait embrassé. Pendant un instant, le temps s'arrêta, Iris ne se concentrait que sur les lèvres de son aimé qui réchauffaient les siennes. Aujourd'hui, ils sont mariés. Ian guérit les blessures d'Iris comme elle guérit les siennes. Ils avaient habités quelques temps à New York puis avait fait leur bagage pour l'Angleterre, Ian ne se sentant plus à sa place dans la ville qui ne dort jamais. Le couple s'installa donc à Londres, Iris avait même commencé à monter son propre bar, le « Moonlight Shadow », ayant été barmaid aux Etats-Unis. Néanmois, l'ambiance britannique ne leur plaisait toujours pas. C'est en cherchant une nouvelle destination que Ian trouva l'annonce pour un poste de psychologue scolaire au Japon. Le Japon, pourquoi pas ? Elle qui n'avait vu du monde que sa belle Grèce et ses deux refuges anglophones. Cependant elle ne parlait pas japonais... après tout, qu'est-ce que cela pouvait-il changer ? Elle ne parlait quasiment pas anglais avant de traverser l'Atlantique. Elle suivit donc son incroyable mari de l'autre côté de la planète et décida d'emmener son métier avec elle. Juste à côté de chez eux, un petit café, très prisé des étudiants de l'école de Ian, était en vente, le propriétaire allant prendre sa retraite. Elle racheta alors l'établissement qu'elle nomma « Yoroppa no kafe », « le café de l'Europe ». Ainsi, elle y mêlait ses origines et sa nouvelle vie tandis que Ian passait les portes de Seme School. En espérant qu'ici, personne ne veuille la tuer...
Intéressé ? Malheureusement pour ceux qui seraient intéressés par ma belle Iris, elle n’est pas à prendre. Je place sa fiche ici en rapport avec Ian J. Reed, pour que vous puissiez comprendre un peu mieux la situation familiale de ce personnage. Toutefois, j’autorise les joueurs à utiliser mon PNJ à condition bien sûr de me prévenir et de respecter l’histoire du personnage.